D’après les révélations du directeur général de l’Office national de lutte contre les stupéfiants, Abdelmalek Sayeh, un réseau colombien de commercialisation de drogue a failli envoyer un contenaire transportant une tonne de cocaïne vers l’Algérie, via le port d’Alger. Assurant que l’Algérie n’a pas encore atteint l’étape de pays consommateur, en comparaison avec les pays européens et d’Amérique latine, néanmoins il affirme que le nombre de consommateurs a considérablement augmenté.
L’Office national de lutte contre les stupéfiants a commencé à réaliser une politique de partenariat avec le groupe “Pompidou” dans le domaine de lutte contre le trafic de drogue depuis la conférence nationale sur “Le rôle de la recherche scientifique dans les politiques spécialisées dans la drogue”. Organisé au Club national de l’armée à Béni Messous à Alger, début décembre 2006. Des délégations se sont rendues en France dans le cadre de deux missions : la première dans l’objectif de réaliser un partenariat avec la commission ministérielle française et la deuxième concerne les moyens utilisés dans l’enquête sur le terrain microbiologique. Abdelmalek Sayeh a indiqué que les pays européens s’intéressent à ce que fait l’Office national de lutte contre les stupéfiants et le rôle de l’Algérie dans la lutte contre la drogue considérant que notre pays est un terrain de transit de drogue vers ces pays, l’éradication des réseaux de commercialisation de la drogue permettrait l’atténuation de ce phénomène en Europe. Partant de ce constat, l’Europe considère que l’Algérie, est son partenaire dans le domaine de la lutte contre la drogue. En outre, l’Algérie se transforme de pays de transit en pays consommateur de plusieurs sortes de drogues dures telles que la cocaïne ou l’héroïne. Ce sont les Africains sub-sahariens qui importent et vendent ces drogues tout comme il existe un réseau colombien qui acheminerait la drogue vers l’Europe, à travers l’Algérie. D’après les affirmations des services des douanes espagnoles, ces derniers ont saisi un contenaire concernant une tonne de cocaïne à Barcelone via le port d’Alger. Ces genres de réseaux sont détenteurs de multiples outils techniques dans le but de perfectionner leurs activités et contourner les services de sécurité en utilisant l’argent obtenu par la commercialisation des stupéfiants.
L’Office national de lutte contre les stupéfiants, dont le rôle est de prendre en charge, ce phénomène des drogues, ne peut donner le taux exact de consommateurs de drogues en Algérie. Car les enquêtes de terrain ne sont pas exhaustives. La sensibilisation du danger de ce phénomène est indispensable et concerne tous les pans de la société.
Lynda Louifi
