Un glissement de terrain a renversé et a enseveli une partie de la clôture de protection de la station d’épuration réalisée à la sortie sud du chef-lieu de la commune de Saharidj, il y a à peine deux ans, en bordure de la route secondaire allant vers M’Chedallah. Si jusqu’à présent, les nombreuses cheminées d’aération de cet ouvrage, qui a englouti une enveloppe faramineuse, furent épargnées, c’est grâce à cette clôture qui empêche l’accès à l’intérieur, aux nombreux enfants désœuvrés qui se retrouvent chaque jour en ces lieux. En plus du risque de détérioration, l’approche de ces cheminés présente un danger certain pour ces enfants. La station construite sous forme d’une cuve souterraine géante reçoit le réseau principal d’assainissement de toute la ville de Saharidj centre. L’ouvrage assurant le traitement des eaux usées, dégage à partir des ces cheminées des odeurs nauséabondes par conséquent présente un foyer d’épidémie important avec l’arrivée des grandes chaleurs. Le danger se multiplierait et ces enfants en bas âges ne seraient pas en mesure de prendre conscience du risque qu’ils encourent à l’approche de ces cheminées. Une équipe de 4 ouvriers mettrait une seule journée pour redresser cette clôture en la dégageant du dessous de l’éboulement. Va-t-on attendre jusqu’à ce qu’une catastrophe se produise Ni l’APC, ni les services sanitaires de prévention ne se sont pas inquiétés par cet état de fait. Le glissement de terrain date de plus de 4 mois au moment des chutes de neige. Situé juste en bordure de la route, il ne peut pas être remarqué, mais ne dit-on pas qu’il n’y a pas de plus aveugle que celui qui ne veut rien voir ?
O. S.
