Les archs hier chez Khalef

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La rencontre était prévue hier en début de soirée entre les deux parties. Malgré la position ébruitée de l’ex-entraîneur de la sélection nationale et de la JSK qui, par ses récentes déclarations, a déjà fait comprendre clairement, aux gens qui le harcelaient, qu’il n’est pas du tout tenté de succéder au président Hannachi. Surtout pas dans le cas où sont les choses actuellement. Khalef a, en effet, déjà clairement exprimé sa position de légaliste, lui, qui ne cesse d’appeler toutes ces voix qui, se sont élevées çà et là réclamant le départ du président Hannachi, à plus de sagesse. « Il y a un président en poste, et s’il y a des problèmes l’AG reste le cadre légal pour en discuter », rétorquait-il au groupe des anciens joueurs opposants à leur tête Mouloud Iboud qui espérait le faire rallier à sa cause. En décodé, sachant que Hannachi est élu pour un mandat de quatre ans la saison dernière et que l’AGE ne serait pas dans les prévisions de l’inter saison à venir, Khalef ne veut pas être de ceux qui poussent pour un renversement de l’actuel président. Et vu la popularité dont jouit Khalef auprès de la population kabyle, les opposants se sont retrouvés très handicapés par ce refus diplomatique et de toute la crédibilité que leur aurait procurée l’éventuel ralliement de Khalef. Un revers qui est venu contrarier un peu plus les opposants déjà assez embarrassés par la position de Ait Djoudi qui s’est ouvertement démarqué. Iboud et ses partisans ne seraient pas au bout de leur peine puisque même les archs qui jusque-là étaient partie prenante risquent de se retirer des débats si Mahiedine Khalef venait à confirmer son refus de se mêler à cette bataille. « Tous les supporters de la JSK veulent voir Khalef être à la tête de la présidence du club. C’est le souhait de la population kabyle, et c’est le message qu’on lui transmettra. On fera l’impossible pour le convaincre, il doit consentir un effort pour réaliser le vœu de tous les supporters de la JSK qui le réclament. Mais que les choses soient claires, nous, on est des délégués de la population qui a conclu un consensus autour de Khalef, et par conséquent, si par malheur, il venait à refuser, le mouvement ne soutiendra aucune autre personne », nous révélait Mustapha Mazouzi, délégué influent de la CADC, hier, quelques instants avant d’aller à la rencontre de Khalef en compagnie d’autres délégués.

Djaffar C.

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