Fils de l’ancien portier de l’EN juniors, de la JSK et de la JSMB, Zahir Chalal en l’occurrence, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est lui aussi mordu du football. Agé de 15 ans (il les bouclera lundi 2 avril 2007), Yacine a toutes les chances de réussite devant lui. A l’âge de 7 ans déjà, son père installé dans la région stéphanoise (St-Etienne) depuis longtemps, l’a intégré dans le club de Cellien pour y évoluer pendant deux saisons en tant que gardien de but. De passage à AC R Rive, toujours dans la même région, Yacine se reconvertit en joueur de champ sur conseil de son père, Zahir et son entraîneur le faisant jouer alors comme libéro. Au club de Grand-croix qu’il rejoint deux saisons plus tard, il devient un joueur polyvalent avant qu’il ne s’arrête pour deux longues et pénibles saisons pour cause d’accident. Entre-temps, son père, tout comme sa famille qui adore venir souvent au bled à Béjaïa, essaya petit à petit de le remettre sur les rails. Sur la plage de Tichy, son père découvrit en son fils des qualités intrinsèques d’un futur grand keeper. En plus de son gabarit (1,65 m pour 57 kg actuellement), Yacine possède aussi le sens de la précision et du placement. Cette saison, il intègra la formation de l’Horme (St- Etienne). Pour 12 matches déjà joués, il a encaissé 6 buts environ. Sur ce, son père tient à remercier vivement son coach Denis ainsi que tous les membres du comité du club pour lui avoir facilité son intégration. Pour le reste, son père s’occupe bien de lui puisque chaque jour, il l’aide à aller de l’avant en lui inculquant aussi toutes les valeurs qui font du football un simple jeu basé sur des liens de fraternité et de rapprochement. Son père lui a appris également que l’arbitre a droit à l’erreur, lui aussi, c’estpour ça qu’il ne faut pas le blâmer ou même l’agresser. En guise de conclusion, Yacine tient à transmettre ce message à tous les jeunes de son âge : le football est un bon drainage de l’éducation. Il l’adore car c’est un jeu collectif et il y a beaucoup de relations de camaraderie.
“ Je rêve de faire du chemin dans le football dans le but, pourquoi pas, de faire des échanges sportifs entre la jeunesse de mon pays d’origine, l’Algérie, et celle de la région stéphanoise. Je remercie, enfin, beaucoup mon père pour toute l’aide précieuse qu’il m’a procurée”.
Bouzid Ouari
