Mendier, un “métier lucratif”

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La ville de Kherrata s’est transformée en peu de temps en un lieu privilégié où prolifèrent toutes sortes de maux sociaux. Ceux qui ne cesse de prendre de l’ampleur, demeure la mendicité. Une activité exercée par des personnes de tous âges et des deux sexes. Pour des dizaines de femmes, enfants, vieux et vieilles. Il est devenu un métier gratifiant. Sinon, comment expliquer ces groupes de personnes débarquant chaque matin et particulièrement le mercredi, jour de marché à Kherrata, pour s’accaparer des lieux et places jugées stratégiques ? Des mères de familles n’hésitent pas à utiliser leurs bébés pour apitoyer les passants. D’autres exhibent des factures d’électricité, des ordonnances médicales. Cependant, l’apparence physique de ces mendiants laisse parfois perplexe, car ils pourraient exercer n’importe quel métier mais ils préfèrent le gain facile. Enfin, avec ces maux sociaux, l’on ne peut que constater la dégradation progressive des mœurs et de la cohésion familiale, faisant jadis la fierté de la société algérienne.

Smaïl Chenouf

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