Le problème des retraités occupant des logements d’astreinte au sein ou à l’extérieur des établissements scolaires est toujours pendant et une éventuelle menace d’expulsion guette toujours les retraités de l’éducation.
Après maintes demandes d’audiences adressées par le Syndicat national des retraités de l’éducation à leur tutelle laquelle a réservé une fin de non recevoir à leurs doléances, la formation syndicale a adressé une lettre au chef du Gouvernement, sollicitant son intervention afin de trouver une solution juste et définitive à cet épineux problème.
Les retraités conscients que le règlement de la situation ne peut se réaliser que dans un cadre global, demandent une « solution équitable et honorable pour tous ceux qui n’ont jamais été bénéficiaires d’un logement social ou d’accompagnement, obtenu au cours de leur carrière ». Ils estiment que vu qu’ils se sont toujours acquittés du loyer et des charges locatives, ils ne peuvent de ce fait être considérés comme indus-occupants. Les retraités expliqueront que la promotion de la qualité initiale d’enseignant à celle de responsable administratif a engendré une » injustice inqualifiable » et réclament qu’un » logement social soit affecté à tout occupant qui ouvre droit à une concession et que le corps d’encadrement administratif des établissements scolaires bénéficie des dispositions de la convention signée entre les ministres de l’Education et de l’Habitat d’une part et la FNTE d’autre part en juin 2006 «
Pour conclure, le Syndicat national des retraités de l’éducation réitère qu’il reste laudateur d’un dialogue serein et est disposé à apporter son soutien pour toute initiative visant le règlement définitif du problème.
H.H.
