« Toutes les conventions de branches résolues lors de la dernière tripartite ont finalement été signées par les différents partenaires, à savoir gouvernement-syndicat-patronat. Il reste seulement leur application au niveau des entreprises ».
C’est du moins ce qu’a déclaré M. Mohamed-Lakhdar Badreddine, chargé des affaires économiques de l’UGTA, hier, à l’APS. Dans ce même contexte, M. Badreddine a relevé que beaucoup de travailleurs n’ont pas encore perçu l’augmentation décidée malgré la signature des conventions. Il a indiqué que cette situation est « temporaire » et tout rentrera dans l’ordre avec « l’application définitive des conventions ». M. Badreddine, également secrétaire national de l’UGTA, a estimé que le problème du retard dans l’application des conventions est d’ordre « pratique seulement ». Se voulant plus explicite, il dira que ce retard est lié à la disponibilité financière des différentes entreprises.
Par ailleurs, il y a lieu de rappeler que le secrétaire général de l’UGTA, M. Abdelmadjid Sidi Saïd, avait déclaré à l’issue de la 12è rencontre tripartite, en octobre dernier, que les salaires de l’ensemble des travailleurs du secteur public connaîtront une augmentation » réelle » de 20 à 25 %. Les travailleurs du secteur privé, quant à eux, doivent bénéficier d’une augmentation de 10 à 20 %, suite à la signature d’une convention-cadre entre l’UGTA et les organisations patronales, avait encore précisé le patron de la Centrale syndicale. Il est à signaler que quelque quatre millions de travailleurs du secteur économique sont concernés par une augmentation de salaires dans le cadre des nouvelles conventions collectives de branches.
Pour mémoire, 52 conventions de branches étaient prévues dans le cadre des négociations entre les Sociétés de gestion des participations (SGP), le patronat et les fédérations affiliées à l’UGTA.
Nabila Bel