La Dépêche de Kabylie : Tout d’abord quel commentaire faites-vous sur ce match gagné contre la JSMB ?
Azedine Aït Djoudi : On s’y attendait, que ce match allait être difficile devant une équipe dont on appréhendait le comportement sur le terrain, et là je fais allusion à son regroupement en défense. Je redoutais en effet qu’elle nous ferme le jeu, ce qui a fait qu’on a un peu tardé à rentrer dans le jeu. On a passé pas mal de temps à chercher la faille. Et dès que ça été fait, on a marqué mais aussi par la suite on s’est permis même de rater beaucoup d’occasions qu’on s’était créées. Malgré tout, je pense qu’il n’y a pas lieu de faire la fine bouche, et je dirais qu’on a eu une victoire précieuse qui nous permet de faire notre voyage africain plus à l’aise.
Vous avez sans doute le sentiment du devoir accompli…
Disons qu’on a fait du chemin mais le plus important est de trouver les ressources nécessaires pour se maintenir, et continuer sur cette cadence. C’est vrai qu’on a fait un beau parcours fait d’une ascension appréciable, il nous faut donc continuer sur cette courbe, même si je suis persuadé que ça ne va pas être facile pour nous. Cela dit, on est déterminé à bien terminer la saison quellesque soient les conséquences.
La JSK propulsée leader, vous y avez cru avec les conditions qui ont prévalues au départ ?
J’ai toujours dit que la JSK doit jouer haut, ce n’était pas une chose évidente à penser en début de saison trouveront peut-être certains. Dieu merci avec le travail on est parvenu, je suis très content, et fiers de mes joueurs qui m’ont écouté. Je rends aussi hommage au public qui est revenu en force pour être près de son équipe, c’est de très bon augure, et ça nous permet de nourrir bien des espoirs pour la suite.
La suite, c’est justement cette reprise avec la compétition continentale prévue la semaine prochaine. Auparavant il y a ce long voyage à faire à Garoua. Des appréhensions ?
Ça ne sera pas de tout repos pour nous. Notre voyage sera fait de deux escales, une première à Casablanca, une autre à Douala. On prend le départ ce mercredi mais on ne sera à Garoua que vendredi prochain, c’est long, ça ne va pas être facile. Car en plus de ce long et éprouvant voyage, il faudra aussi faire avec le climat qui sévit sur place. Aujourd’hui (ndlr lundi), on a appris qu’il a fait 39° mais ça peut aller jusqu’à 45°. La-bas, c’est la saison des grandes chaleurs. Heureusement que le climat est sec il n’y a pas une grande humidité.
Sur le plan effectif, peut-être aussi des soucis à surmonter ?
Pour les blessés d’aujourd’hui comme Harkat, on verra d’ici là mais sinon on se réjouit déjà de récupérer Demba, et Bengorine. On est quand même à quelques jours du match et on trouvera la meilleure formule In cha Allah.
Vous considérez que c’est un avantage de jouer le match-retour en Algérie ?
Ce n’est pas négligeable bien sûr comme détail, c’est toujours bon, mais je pense qu’il faut essayer de chercher là-bas ce bonus qui nous permettra d’envisager un retour plus tranquille chez nous. On s’attend à ce que ce sera difficile, et même engagé mais on se prépare pour.
Propos recueillis par Djaffar Chilab.