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L’Algérie peut devenir un investisseur international

Le mensuel Afrique-Asie a, dans son dernier numéro, consacré tout un dossier sur les récentes réformes qu’a effectuées notre pays dans divers domaines. Sous le titre  » Le retour de l’industrie « , ce dernier a d’emblée indiqué que l’Algérie, où des chantiers immenses sont lancés pour soutenir la croissance économique et maintenir la cohésion sociale,  » entre dans une phase de modernisation de l’appareil économique qui devrait dessiner l’avenir du pays pour les 25 prochaines années « . S’agissant de la nouvelle stratégie industrielle du pays, déployée dans un contexte de stabilité politique et sociale, les rédacteurs de ce dossier ont souligné que celle-ci  » doit dessiner l’avenir de l’économie algérienne, marquée par une croissance vertueuse, pour les 25 années à venir « . Le premier article, intitulé  » Un défi à relever « , son auteur décrit la genèse de la nouvelle stratégie industrielle qui, sous le rôle d’impulsion et de régulation de l’Etat, prépare  » l’insertion de l’Algérie dans l’économie mondiale « , avec comme point nodal une production nationale de qualité, et ce, pour affronter le jeu de la concurrence internationale. Dans cette perspective, notre pays, selon le journaliste,  » ne part pas de rien « . Et pour cause, ses plate-formes industrielles sont, certes affaiblies, mais toujours de bonne facture.  » La mise à niveau des entreprises et l’optimisation du couple recherche-innovation pour améliorer la compétitivité du tissu industriel national devrait permettre au pays de se placer en toute sécurité sur les fronts de la guerre économique mondiale « , avant d’ajouter :  » Le pari est jouable, et le défi peut être relevé « , a-t-il estimé. Le second article a trait au volet exportation. En effet, son auteur relève que l’Algérie a les moyens de  » passer de simple exportateur de produits primaires à celui de producteur et d’exportateur de biens transformés à technologie plus élaborée et à forte valeur ajoutée « . Selon lui,  » il s’agit, là où c’est possible, de créer des relations triangulaires entre technologie, formation et recherche, et de favoriser les technopoles spécialisées « . A titre d’exemple, il citera le site de Sidi Abdellah, et le pôle de Béjaïa. Tout en précisant que la mise à niveau des entreprises, la valorisation de la ressource humaine et l’attraction des investissements nationaux et étrangers, et enfin l’aménagement du territoire composent les axes d’une démarche globale et intégrée, l’auteur de l’article souligne aussi l’ambition  » d’ériger l’Algérie en un investisseur international « . Pour preuve, il donnera comme argument la nouvelle stratégie de Sonatrach, qui consiste à  » internationaliser  » ses investissements.

L’Algérie, ou le futur dragon du Maghreb

Par ailleurs, un autre article, sous le titre « Les réformes d’abord « , son rédacteur note qu’en  » remettant à l’ordre du jour son credo industriel, l’Algérie, désormais libérée du fardeau de la dette  » peut, selon lui, prétendre à court terme au statut de dragon du Maghreb. L’exploitation minière a été, elle aussi, traitée dans cette édition. Sous un titre, des plus éloquents  » L’or blanc, après l’or noir « , ce mensuel a évoqué notamment l’un des plus grands complexes industriels du Maghreb, qui, centré sur l’aluminium, sera implanté à Beni Saf d’ici à 2011. Devant créer 12.500 emplois, celui-ci prévoit une production de 700.000 tonnes par an.

Toujours dans ce dossier consacré à l’industrie, l’article intitulé  » Assurer la cohérence territoriale  » a trait pour sa part à la politique nationale d’aménagement du territoire qui cible la mise en place de nouveaux pôles de compétitivité par une reconfiguration du filet des voies de communication et par la création de villes nouvelles. Enfin, cette revue a touché le volet relatif à l’industrie touristique nationale. L’article en question traite, en fait, de l’industrie touristique montante en Algérie, mais comme le tourisme saharien comme locomotive.  » L’Algérie est apparue à travers divers salons internationaux comme une destination à part entière, offrant des produits touristiques d’une authenticité qu’aucun pays du pourtour méditerranéen ne peut aujourd’hui égaler « , peut-on lire.

Salah Benreguia

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