La section du FFS de Ouaguenoun a rédigé récemment une déclaration à travers laquelle il dénonce les accusations portées contre le maire, par un citoyen de cette commune et par le quotidien “le courrier”.
En effet, le maire est accusé d’avoir agressé un citoyen du village Azib Ouahadad, lors d’une demande d’audience.
Selon l’article paru au journal le Courrier d’Algérie président d’une association scientifique et du comité de village Azib Ouhadad a été agressé physiquement par le P/APC, lorsqu’il a tenté d’avoir une audience, afin de lui faire part des problèmes et des besoins de son village.
Selon la victime, “le maire lui a signifié, en le bousculant qu’il ne le recevrait plus jamais tant qu’il demeure à la tête du comité du village, tout en le menaçant”.
C’est dans ce climat que le FFS a décidé de monter au créneau, afin de démentir ce fait, qui selon lui “n’est que manipulation et diffamation, concocté par les milieux hostiles à la bonne gestion de la commune, selon le parti d’Ait-Ahmed, dout le maire est issu. L’article en question est signé par un élu du RCD à l’APC, et fonctionnaire, de surcroît, au sein de cette même institution, vient d’inventer une autre forme de faire de l’opposition par l’invective, la désinformation, la surenchère et le mensonge”, accuse le FFS. Et d’ajouter : “N’ayant rien trouvé sur le plan gestion, il concocte un scénario imaginaire faisant croire à une agression physique sur la personne du soi-disant président du comité de village Azib Ouhadad. Toute la population de Ouaguenoun savait que l’auteur de l’article est plutôt un militant politique saisonnier ayant bouffé à tous les râteliers, et ce depuis plusieurs années”, déclare le FFS.
Le parti d’Aït Ahmed accuse plus loin, l’auteur de l’article et le jeune qui aurait été victime d’une agression, de “faussaires assoiffés de pouvoir, et de marionnettes, qui doivent se rendre compte qu’ils sont encore très petits pour pouvoir jouer dans la cour des grands”.
Les rédacteurs de la déclaration qualifient l’accusateur de “chasseur de primes et spécialiste, de l’usurpation de titres”. Ils l’accusent d’avoir “essayé d’induire en menu une seconde fois les villageois d’Azib Ouhadad pour rééditer son forfait de l’été 2006, quand il a chauffé à blanc quelques citoyens de son village pour provoquer la fermeture de mairie”, déclarent-ils.
Selon ce parti “le maire et son adjoint ont marqué par leur présence la dernière assemblée générale du village Azib Ouhadad, pour déjouer la machination”
Le FFS conclut que “grâce au sérieux et à l’abnégation des élus de la majorité, la commune est devenue un immense chantier à ciel ouvert et commence déjà à conquérir sa place parmi les meilleures communes de la wilaya”.
Approché, M. Belkhir maire de Ouaguenoun, a lui aussi rejeté en blanc les accusations portées contre lui. “On ne peut jamais tromper tout le monde tout le temps”, a-t-il déclaré.
Par ailleurs, il nous a signifié que l’APC portera plainte pour diffamation contre le journal.
M. H.