L’attribution des logements sociaux construits à Sidi Ouyahia est imminente. L’information a vite fait le tour de la région si bien que les demandeurs se mettent à l’affût du moindre mouvement des membres de la commission ad hoc. La tâche s’annonce rude mais personne ne perd espoir de se retrouver sur la liste “des heureux élus”.
Il y a bien longtemps que personne n’a évoqué les logements sociaux à Aïn El Hammam. Pour une fois que l’on dispose de quelques dizaines, on se retrouve devant une situation difficile à gérer.
Les tiroirs de l’administration croulent sous le poids des demandes de postulants, tout aussi démunis les uns que les autres. Et ce ne sont pas les 64 appartements, réalisés au niveau de la Nouvelle-ville qui va résorber ce déficit qui s’est étalé sur plusieurs années. Au niveau de l’administration, on parle d’un nombre de demandes dépassant le millier.
Comment procéder, alors, pour dégager les priorités et être sûr de ne léser personne ? Telle est la question à laquelle personne ne peut répondre avec certitude. Au niveau des autorités, la seule solution trouvée réside en l’étude poussée de tous les dossiers.
C’est dans ce sens que la commission d’enquête, épaulée par le chef de daïra, multiplie les sorties et enquêtes dans les 23 villages que compte la commune d’Aïn El Hammam. Une façon de réduire les mécontentements au minimum. Les quelques citoyens, au fait de l’imminence de la distribution, ne ratent pas un jour de réception à l’APC ou à la daïra pour rappeler leurs doléances. “Plus de la moitié des demandeurs sont dans un besoin urgent de logement”, nous dit un responsable.
Une centaine parmi eux peuvent être classés sur le même pied d’égalité. “On ne peut contenter les gens qu’à concurrence du nombre d’habitations disponibles”.
De toutes façons, quels que soient les bénéficiaires de l’opération ou la façon de procéder, il y aura toujours des mécontents, c’est inévitable. Tout le monde retient son souffle.
Nacer B.
