l La cité universitaire de Ben-Aknoun vit au rythme des travaux de réfection des pavillons et des trottoirs. Ce qui semble tout à fait ordinaire. Seulement, et comme c’était le cas pour les précédents travaux, la réfection des blocs n’est pas pour soulager les résidents. Des travaux se réalisent de jour comme de nuit, au détriment de la tranquilité la plus élémentaire pour ces résidents. Pis, ayant quitté leurs chambres pour une semaine à l’occasion des vacances du printemps, les étudiants les ont regagnées dont un état lamentable.
Ces travaux qui se poursuivent à mille à l’heure ne sont en définitive qu’une préparation pour accueillir…les Africains, dans le cadre des joutes continentales de juillet. Les résidents de cette grande cité sentent, une fois de plus, l’humiliation et le mépris du fait que leur cité dégradée, depuis des lustres, ait attendu l’organisation des Jeux africains pour se voir rénovée.
Y. M.