De nos jours, il est pratiquement impossible de trouver une municipalité qui gère comme il se doit les ordures ménagères et autres déchets. Il n’échappe aussi à personne de voir tous ces dépotoirs meubler des espaces verts.
Certaines de ces décharges sont implantées à l’intérieur d’espaces verdoyants. Dans une virée dans la commune de M’kira, il nous a été donné de voir cette décharge au lieudit Ihabadhène sur la route qui mène vers Taka.
Même si le centre urbain de cette commune n’est pas aussi grand, il y a lieu de dire tout de même que ce dépotoir commence à inquiéter les riverains. “Nous avons soulevé maintes fois ce problème, en vain”, nous a déclaré un citoyen. Pour ce dernier, le choix de terrain pour la réalisation d’un lycée, d’un collège et d’une structure pour les services de sécurité mettra un terme à leur calvaire. Ainsi, le déplacement de cette décharge devient impératif.
Si encore une fois, nous avons soulevé ce problème qui a fait d’énormes dégâts dans l’environnement, c’est pour attirer l’attention des responsables afin qu’ils réfléchissent sur un programme, au moins pour chaque daïra, d’un centre d’enfouissement d’ordures ménagères. Car, pour la région de Tizi Ghennif qui a longtemps souffert de cette situation avec la fermeture de la décharge publique du village agricole de Adila, rien n’est programmé dans ce sens. Du côté de Draâ El Mizan, l’idée de créer un centre d’enfouissement technique d’ordures est maintenu avec même une ébauche de fiches techniques, cependant, on ne sait pas encore si la commune de M’kira va acheminer ses ordures vers ce CET.
Selon un responsable local de la commune de Tizi Ghennif, ce genre de problème a de tout temps empoisonné la vie aux élus. “Je ne pense pas qu’on arrivera un jour à une gestion rationnelle et raisonnable de tous ces déchets”, a-t-il souligné, par ailleurs.
Amar Ouramdane