Le danger se précise

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Nous avons dénoncé à travers les colonnes de notre journal, le risque qu’on a fait courir à la population de toute la daïra de M’chedallah en réalisant en parallèle le réseau d’assainissement de Saharidj et celui d’AEP qui alimente 80% de la population de la même daïra : avec plusieurs points de “chevauchement” dont par endroits celui de l’eau potable réalisé sur la partie inférieure soit sous le réseau de l’assainissement. Les ouvrages sont réalisés le long d’un ravin côté supérieur et en contrebas de la route secondaire reliant Saharidj à M’chedallah via Ath Yavrahim (comprendre côté bas de la route, c’est à dire les deux conduites posées sur les remblais), soit un terrain en mouvement continuel, comme le démontrent les affaissements et glissements qui se sont produits entre le ravin et la route après chaque chute de pluie.

C’est à se demander s’il a été procédé à une étude de sol avant la pose de ces réseaux, une opération technique pourtant obligatoire, surtout que le réseau d’AEP étant un projet d’envergure sectoriel. A l’heure actuelle, le danger se situe au niveau du rejet d’assainissement : le gabionnage servant de support aux dernières buses s’est effondré après que la crue du ruisseau eut creusé sous ces gabions, lesquels en glissant ont entraîné les deux buses de gros diamètre situées à l’extrémité du rejet. Les eaux usées jaillissant sous terre et déviées de leur itinéraire, creusent à présent sous la conduite de l’AEP qu’elles ont dénudée en charriant la terre sur plus de dix mètres.

La tuyauterie visible en cet endroit est suspendue et il suffirait d’un simple mouvement qui la ferait fléchir une simple inclination et les tuyaux se sépareront au niveau de leur scellement (joints).

Le rejet des égouts continue à dégager la terre autour de la tuyauterie de l’AEP ; si rien n’est fait dans l’immédiat, l’on s’acheminera tout droit sur une catastrophe dans un proche avenir.

Omar Soualah

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