n S’il pouvait à peine lever sa tête pour saluer, timidement, les personnes qui l’appelaient par son nom à la reprise des entraînements, dimanche, Bellatrèche, puisque c’est de lui qu’il s’agit, traîne toujours une forme de culpabilité depuis son expulsion face à la JSK, qu’il n’est pas prêt d’oublier de sitôt, au point où il évitait de croiser le regard des supporters bédjaouis auprès desquels il est pourtant l’icône. Le meneur de jeu de la JSMB s’en veut à mort, il estime qu’il ne devait, en aucun cas, répondre à la provocation de Abdeslam. Il regrette tellement son geste que l’on a l’impression qu’il est prêt à tout pour qu’il se fasse pardonner. Connu pour être impulsif et très nerveux, il a, par conséquent, constitué la cible privilégiée des Canaris qui, en fin de compte, ont réussi leur coup.
A. K.