Dans le cadre des PCD primitifs 2007, la commune de Seddouk a bénéficié d’une enveloppe budgétaire de 46 millions de dinars. Le président de l’APC, M. Malek Boughariou, déclare qu’il sera procédé à une répartition judicieuse de l’enveloppe financière en fonction des priorités pour l’ensemble des agglomérations après avoir effectué une tournée des localités urbaines et rurales recensant l’ensemble des écueils dont pâtissent les populations.
“Nous avons sillonné l’ensemble des localités, écouté les citoyens sur les insuffisances qui leur compliquent la vie de tous les jours. Et c’est sur cette base que nous avons établi des fiches techniques appropriées pour des projets jugés prioritaires et qui pourront apporter une amélioration des conditions de vie des populations notamment celles vivant en zones rurales”, indique le maire.
Quatre secteurs ont bénéficié de cette enveloppe financière. Il s’agit du secteur de l’hydraulique qui s’est taillé la part du lion avec quatre projets, deux pour l’assainissement des eaux usées et deux pour l’alimentation en eau potable.
Puis suivront, le secteur de la jeunesse avec deux projets et celui des travaux publics (aménagements urbains) avec aussi deux projets. Notre interlocuteur n’a pas manqué aussi d’informer que beaucoup d’autres projets ont été notifiés dans le cadre des PSD 2007 de l’ordre de 100 millions de dinars alloués par l’Etat et entrant dans le cadre du programme du développement économique.
Mais la commune de Seddouk souffre de ses projets car aussitôt lancés, ils sont abandonnés. A titre d’exemple, les projets d’assainissement des eaux usées rentrant dans le cadre des PCD complémentaires 2006 octroyés à une même entreprise qui les a entamés tous sans qu’aucun ne soit terminé.
Ces arrêts de chantiers créent parfois des dangers qui guettent les citoyens. Ainsi des tranchées allant d’un mètre de profondeur et s’étalant sur plusieurs mètres ont été laissées sans protection, accueillant détritus et eaux stagnantes.
Ces ouvertures abandonnées dans des voies étroites à circulation automobiles et piétonnières rétrécissent parfois le passage.
“Ces arrêts de chantiers ne doivent pas être perdus de vue par les autorités de par les dangers potentiels qu’ils constituent pour le citoyen”, déclare un riverain qui se plaint d’une tranchée de 3 mètres abandonnée depuis des mois sans protection rendant ainsi le passage dangereux à son habitation. “Nous ne savons pas prévenir le danger avant que l’irréparable ne se produise”, ajoute-t-il. Il est d’urage que les services chargés du suivi de ces chantiers à l’arrêt prennent les mesures qui s’imposent pour la reprise des travaux, estiment les citoyens.
Parfois ce sont les citoyens eux-mêmes qui créent de telles situations pourtant préjudiciables à plus d’un titre en s’opposant, pour une raison pour ou une autre, fondée ou infondée, au passage sur leurs parcelles des conduites d’assainissement provoquant ainsi des abandons de projets dont ils sont les seuls à pâtir.
L. B.
