Les jeudis maudits

Partager

Il n’est pas un jeudi qui passe sans escarmouche à la station de bus de l’inter-urbain sise au stade à Béjaïa notamment aux couloirs réservés à Akbou et Tazmalt. En effet, les usagers de ce transport savent que les prises de bec finissent parfois en rixes sont devenues monnaie-courantes, entre les voyageurs et les transporteurs. Elles sont dues, dans la plupart des cas, à des dérogations à la réglementation en vigueur qui régit ce mode de transport par, bien évidemment ces transporteurs. Et l’on s’accorde à dire que c’est un cachet propre au week-end.

Si durant les jours ouvrables de la semaine, ces mêmes transporteurs se disputent les usagers à vous sentir aux anges, tenez bon et prenez votre mal en patience pour les week-ends. Puisque vous ne verrez pas ces préposés à l’accueil crier et non plus d’ailleurs ces bus à leurs endroits habituels. On se gare en catimini dans les environs immédiats et l’on attend arriver et trier sa clientèle. Un procédé des plus écœurant. Ni les handicapés et moins encore les personnes âgées ne perturbent leurs jeux. Le caractère public de ces transports n’est que chimère le week-end. Et si par hasard, vous vous rendez dans cette station en famille et surtout le jeudi, prenez soin de bien boucher vos oreilles, tous les noms d’oiseaux y sont récités.

A entendre leurs vocables grivois, emphatiques de surcroît, ils feront naître en vous un sentiment d’indésirabilité, vous sentir de trop. Les autorités habilitées doivent se pencher sur cette situation et mettre un terme à ces spectacles intolérables qui se répètent chaque jeudi que Dieu fait.

Amirouche B.

Partager