l Le syndicat des travailleurs de la commune de Smaoun menace de paralyser les services de l’APC d’ici la fin de la semaine si leurs doléances, concernant la réintégration de 11 employés mis en fin de contrat et le paiement de 5 mois de salaires, restent sans suite.
Un débrayage d’une journée est déjà observé mercredi dernier, et un dépôt de préavis de grève générale d’une semaine, qui après expiration, risque de paralyser l’APC si les pourparlers déjà entamés n’aboutissent pas à un règlement définitif de la crise. Le syndicat local, soutenu par l’Union territoriale d’Amizour, exige le paiement des droits “jusqu’au dernier centime”, de ces 11 employés ainsi que leur réintégration.
Le porte-parole de l’UT d’Amizour explique que ces travailleurs ont fait l’objet d’une résiliation de contrat suite à la mise en veilleuse du projet de la régie pour trous financiers, une enquête de la gendarmerie est en cours. C’est dans cette optique que les pouvoirs publics ont doté ces structures sanitaires, comme celle de Bouandas, chef-lieu de nouvelles ambulances.
Dans ce même programme, le secteur de la santé de Sétif sera renforcé en personnel médical et paramédical avec 68 nouveaux médecins recrutés dont 33 spécialistes et 168 infirmiers diplômés d’Etat. Un autre projet ayant suscité beaucoup d’intérêt chez les pouvoirs publics est celui inhérent à la construction de l’hôpital 60 lits à Béni Ourtilane en voie d’achèvement et qui sans doute diminuera le calvaire des malades de cette région isolée. Ce programme de revalorisation des structures sanitaires, surtout les zones montagneuses, est d’un grand intérêt mais l’on s’accorde à dire toutefois que des localités de cette Kabylie sétifoise reste sans couverture sanitaire adéquate, vu leur éloignement et surtout l’état de fermeture de certaines salles de soins qui prive ces paisibles citoyens de soins urgents.
N. Touati
