Les éleveurs inquiets

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Tandis que partout, à l’échelle nationale, la presse écrite et parlée fait état du déclenchement de la campagne périodique de vaccination du cheptel, et que dans certaines régions, elle touche à sa fin, sachant que cette compagne ne devrait pas dépasser le mois d’avril particulièrement pour les vaccins anti-parasite, contre la clavelée, la fièvre aphteuse et la blue tong pour l’ovin, bovins et caprins et enfin le vaccin antirabique pour la race canine. Le peu d’empressement dont les services agricoles de M’chedallah use pour lancer ladite campagne dont l’effet est limité dans le temps, quels que soient les moyens qu’ils mettront, ils ne pourront jamais clôturer la campagne de vaccination dans les délais arrêtés par des spécialistes en la matière vu l’étendue du territoire de la daïra de M’chedallah, l’importance du cheptel dont le gros des troupeaux est confiné dans les pâturages en haute montagne tels que les parcours d’Aaghbalou, Iouakouren, Ivalvaren et Imazdhourar, pour ne citer qu’une partie composée de terrains escarpés difficiles d’accès.

Les responsables de l’agriculture donnent l’impression de ne pas avoir retenu la leçon de l’année passée qui a vu l’épidémie de la blue tong s’abattre sur la région et décimer des troupeaux entiers d’ovins composés de plusieurs centaines de têtes et réduire du jour au lendemain des “éleveurs aisés” grâce à cette activité, en chômeurs, le niveau de vie de centaines de familles a chuté en même temps que ce créneau durement ravagé par cette épidémie dont l’ampleur s’explique par une intervention tardive et inutile sur le terrain par les services agricoles doublée d’un incompréhensible silence des autorités locales.

Omar Soualah

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