La ville défigurée par des constructions anarchiques

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La région de Saharidj qui est pourtant bien admise à accéder par son emplacement, son panorama et sa situation géographique au rang de la plus belle petite ville de l’est de Bouira, se retrouve malheureusement enlaidie par des constructions anarchiques qui ne tiennent compte d’aucune règle, même la plus élémentaire en matière urbanistique. C’est ainsi que des bâtisses s’élèvent de partout et n’importe comment aux dépends des voiries et futurs réseaux (assainissement, AEP, électricité).

Des voies d’accès complètement obstruées, des réseaux d’AEP et d’assainissement ensevelis, des poteaux électriques de basse et moyenne tension se retrouvent pris à l’intérieur des cours ou coincés contre les murs d’enceintes ; le câble électrique traverse ses terrasses à portée de la main.

Si rien n’est fait pour ralentir la progression anarchique du béton, d’ici deux ou trois ans la ville se retrouverait avec des cités-dortoirs ou les allées permettront à peine l’accès à une seule personne à pied, alors que c’est prévu des rues de quatre mètres.

Omar Soualah

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