Cette virée présidentielle, a permis, en fait, à la capitale d’avoir une nouvelle Cours. Cet édifice judiciaire, a été inauguré hier par le Premier magistrat du pays, qui a été accompagné par le ministre de l’Intérieur, et celui de l’Energie.
Le président Bouteflika, qui n’a soufflé mot lors de cette visite, a attentivement écouté les explications relatives à ce nouveau siège. Edifié sur un terrain de plus 8240 m2, celui est construit selon les normes internationales. En effet, ce dernier est réalisé sous forme d’un socle constitué de 2 rez-de-chaussée, qui abritent essentiellement les services à usage public tels que les guichets, les salles d’audience, et enfin de 8 étages contenant 50 bureaux, sont réservés uniquement au magistrat. Disposant de toutes les structures nécessaires à son bon fonctionnement (salle de conférence, salon d’honneur), le montant de ce bijou est de l’ordre de 1 399 830 411,96 centimes. » L’amélioration des conditions de travail au sein des salles d’audience en tant que préoccupation, a nécessité une mise à niveau importante, traduite par le recours à un agencement apaisant, et à l’utilisation des matériaux et des mobiliers importants » nous a déclaré un magistrat.
Sur un autre chapitre, le chef de l’Etat, a assisté à la cérémonie de sortie de la 14 promotion de magistrats, baptisée cette année au nom, Lakhdar Souiah, procureur décédé dernièrement, suite à un accident de voiture.
Celle-ci, au nombre de 123 magistrats, contient en son effectif 50 femmes. La sortie de cette promotion, s’inscrit dans le cadre de la réforme de la justice, qui prévoit d’ici à 2009, 1500 magistrats diplômés.
Par ailleurs et en vertu du l’arrêté ministériel, du 17 décembre 2005, portant la signification des symboles se trouvant dans les salles d’audience, le citoyen aura uniquement en face de lui, l’emblème national. Donc plus de Balance.
Et pour cause, la décision est justifiée selon un magistrat présent sur les lieux, par le fait que toutes les décisions de justice se font au nom du peuple. Bouteflika a clôturé sa virée algéroise en faisant un clin d’œil à l’hôpital Mustapha, où il a rendu visite aux blessés des attentats de mercredi passé.
Salah Benreguia