Après Tizi Ouzou, Béjaia et Bouira, Farid Ferragui a eu rendez-vous ce week-end avec son public algérois qui a retrouvé son idole le temps de deux journées consécutives.Le Théâtre national algérien qui a abrité les deux concerts, a vécu au rythme de la chanson sentimentale.Le public, composé de jeunes des deux sexes et des familles, mais aussi de nostalgiques des années 1980 a redécouvert l’interprète de la chanson sentimentale. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que les fans du chanteur ont repris en chœur plusieurs de ses tubes à l’image de « Deg wul-iw mazal tellid », « tayri », « zigh sruyegh-ken ». Ces chansons qui ont accompagné des générations entières n’ont rien perdu de leur popularité malgré le poids des années. Elles ont replongé les quadragénaires dans leurs années de jeunesse et ravivé l’émotion des plus jeunes des présents. Ferragui n’a cependant pas dérogé à sa règle, puisqu’en plus de la chanson sentimentale, il a repris ses chansons politiques à l’image de « Massinissa » qu’il a composée ces dernières années en hommage aux martyrs du Printemps noir 2001.Ce double concert de Farid Ferragui est aussi une occasion pour les Algérois de renouer avec le rythme de la chanson et, donc de la joie loin des tracas quotidiens. Il faut dire enfin que ces spectacles clôturent une série de galas qui ont conduit l’artiste dans plusieurs régions du pays.
A. B.
