L’hémicycle wilayal de Tizi-Ouzou reprend du service. La journée d’hier, programmée en session ordinaire, a été consacrée à l’état d’exécution et à la reprise des délibérations, mais aussi aux situations respectives des secteurs de la jeunesse et des sports de la culture ainsi que de la formation professionnelle. Dès l’entame, des palabres, qui s’annonçaient chauds et houleux, les élus de la wilaya de Tizi-Ouzou n’ont aucunement managé le DJS. Brossant un tableau peu reluisant sur le secteur, notamment en matière d’infrastructures, ces derniers ont carrément vilipendé le responsable des jeunes et des sports en soulevant une nuée d’imperfections. Toutefois, ce dernier, auquel on peut accorder une circonstance atténuante puisqu’il n’est que fraîchement délégué à ce poste, a pu rassurer l’assemblé en promettant de déployer les efforts nécessaires pour réhabiliter le secteur.
Une manière, en effet, d’assurer et le passif et l’actif du secteur, tout en se projetant sur un avenir qu’il promet d’être meilleur. Le deuxième point inscrit à l’ordre du jour était celui relatif au secteur de la culture. Là, les élus de l’APW ont tout simplement cessé d’être virulents. En présence du wali, Hocine Mazouz et du directeur de la culture, El Hadi Ould Ali, les intervenants se sont accordé à reconnaître le nouveau souffle qu’a connu la vie culturelle à Tizi-Ouzou ces dernières années. Mieux, certaines voix ont même tenu à rendre hommage aux responsables du secteur et à encourager les efforts qu’ils fournissent pour maintenir une cadence aussi soutenue d’événements culturels.
Des efforts qui, il faut le dire aussi, ont fortement contribué à la promotion, la préservation et la réhabilitation parfois d’un certain nombre d’activités culturelles dans la wilaya.
Mais en dépit de cette manière unanime et très rarissime de reconnaissance (l’APW de Tizi-Ouzou n’étant pas connue pour sa facilité à jeter des fleurs sur les responsables des secteurs), certains élus ont pourtant décidé d’avoir un tout autre regard sur la chose. De fait, les élus du RCD (puisque c’est d’eux qu’il s’agit) ont trouvé le moyen de contredire les propos de leurs pairs de l’assemblée et de s’attaquer au directeur de la culture. Hélas, ces “assauts” n’étaient que des coups d’épée dans l’eau et ce, pour au moins deux raisons : la première c’est qu’elles sont basées sur des futilités et la second parce qu’elle obéissent à des manipulations politiques que tout le monde maîtrise à Tizi-Ouzou, y compris ceux qui ont assisté à la session d’hier. Des attaques qui se sont avérées sans aucun effet sur l’honorable distinction du secteur de la culture.
Omar Benmohamed
