Il n’échappe à personne qu’aujourd’hui, les écoles qui donnent directement sur la route exposent les élèves à un danger imminent.
A titre d’exemple, l’école de l’Indépendance, ecole Ouest et d’autres, devant lesquelles il n’y a ni panneau ni ralentisseur.
Les écoliers de l’école dite Ouest ou encore du quartier l’Abattoir ne sont pas menacés par seulement des accidents, aussi par les électrocutions. Dans cet ordre d’idées, un membre de l’association de parents d’élèves dudit établissement, M. Hocine Guenoun, nous a signalé que des câbles électriques utilisés par les squatteurs des vingt logements situés à proximité de cette école arrivent juste sur le grillage qui sert de clôture.
“Ces câbles pourraient être à l’origine d’une catastrophe. Ils touchent le grillage et ils sont juste en-dessus et à la portée des enfants”, a ajouté ce parent. Pour ce dernier, la sonnette d’alarme est tirée. “Il faudrait interpeller les concernés”, a conclu M. Guenoun. Effectivement, en raison de l’inexistence des branchements dans ces logements squattés, le même décor est visible à la Nouvelle-Ville.
A ce niveau, non seulement ce sont les écoliers qui sont en danger, mais aussi tous ceux qui passent et jouent dans ces terrain vagues de la cité des squatteurs. Jusqu’à présent il n’y a pas eu de mort — sauf cet enfant électrocuté il y a de cela cinq ou six ans — le pire n’est pas à écarter.
Pourtant, on dit toujours qu’il ne faut pas toucher aux fils électriques même tombés à terre. Aujourd’hui, ils meublent de nombreux espaces.
A. O.