l Tafsut Imazighen, ce rendez-vous fédérateur, s’invite cette année au moment où l’Algérie est surprise par des opérations kamikazes d’Al Qaida. Plus que jamais, le souvenir de cette date-phare arrive à point nommé rappeler, si besoin est, que le pays ne sera que républicain. Tafsut imazighen, ce Printemps berbère que nous a inventé, il y a 27 ans, une générosité citoyenne assoiffée de démocratie, est, cette année, comme par le passé, commémoré par cette même générosité citoyenne. Fort de sa conviction et de sa détermination le mouvement associatif répond présent à l’appel de la mémoire. Comme chaque année, l’infatigable Tagherma, cette omniprésente association animée par Djafar, Bettou, Norredine et les autres a concocté un programme qui prend effet aujourd’hui avec une pièce de théâtre dans l’après-midi. Pour demain, L’association a retenu une conférence qu’animera à 10 h leur invitée, Mlle B. Nadia, enseignante à l’université de Tizi-Ouzou. Dans l’après-midi de la même journée Tagherma a prévu un gala. Cette semaine de festivités à laquelle a collaboré la direction de la culture s’est choisi ‘’tafsut n tegmatt (le Printemps de la fraternité)’’ comme thème générique. » Le printemps berbère appartient à tous. Il ne peut qu’être une opportunité pour rappeler et appeler à la fraternité « , dira Djafar Abdedou, le président de Tagherma, à ce propos. Toujours en souvenance du Printemps berbère, les étudiants animateurs de l’association culturelle “Asirel n Djrdjer’’ ont prévu un programme qui a été entamé au début de la semaine avec un tournoi de Handball et des expositions.
Pour la journée d’hier, les étudiants ont suivi une conférence inhérente aux événements du Printemps berbère et une pièce de théâtre. Par ailleurs et sur un autre registre, la direction de la formation professionnelle a organisé une petite fête à la salle ERRICH pour récompenser les meilleurs parmi ses stagiaires. Là aussi, la direction de la culture s’est invitée pour agrémenter la remise des prix d’un concert andalou.
T.O.A.
