Sevrage des fumeurs

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On a appris que des services de sevrages seront bientôt ouverts dans les hôpitaux algériens. Désormais, on ira au pavillon de sevrage comme on va au pavillon des urgences ou de cardiologie.

Le sevrage, dont il s’agit, est celui du tabac ; fumer n’est pas seulement assimilé à une maladie mais c’est aussi une maladie très dangereuse qui requiert des soins appropriés. Jusqu’ici les seules structures de sevrage courantes sont celles de l’alcool et surtout de la drogue mais il s’est avéré, au fil du temps, que le tabac nuit à la société autant que l’alcool ou la drogue.

D’ailleurs, dans les hôpitaux, plusieurs services, tels ceux de pneumonie, de cancérologie ou de cardiologie, sont pleins de fumeurs ! Dans un premier un temps, on assurera la formation de médecins, que l’on spécialisera dans la lutte antitabac et le sevrage, ces mêmes spécialistes assureront à leur tour la formation des généralistes, qui sont en contact avec les malades.

Voilà une initiative qui, si elle venait à être concrétisée, pourrait constituer un moyen de lutte efficace contre le tabagisme, notamment chez les jeunes. Déjà la radio algérienne s’est engagée à couvrir cette opération : il est important que d’autres structures, notamment la télévision et la presse écrite, prennent le relais pour assurer l’information et inciter les fumeurs à aller se faire sevrer. La bataille contre le tabac sera longue mais la guerre sera gagnée si chacun y met du sien !

S. Aït Larba

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