A chaque fois que le climat se gâte, la question lancinante de l’aménagement des routes au niveau du village d’Ath Hammad refait surface. En effet, les dernières précipitations climatiques n’ont pas manqué de rappeler, une fois de plus, l’état de dégradation avancée des chaussées et autres chemins vicinaux au niveau de ce village.
Commençons par la route principale reliant ce village à la RN 30 ; son état laisse vraiment à désirer et les nids de poules compliquant le quotidien des automobilistes, ont laissé place à un véritable oued. La boue reprend ses droits et la couche d’asphalte a carrément disparu du décor de ces villageois.
Quant aux autres chemins vicinaux et ruelles plongeant au cœur du village, l’on n’a pas à se plaindre, puisque cela fait déjà quelques jours, sinon quelques semaines depuis que les automobilistes n’osent même pas les emprunter. Pour les habitants de cette contrée perdue, la boue fera désormais le décor de leur environnement immédiat.
Pour cela, les villageois que nous avons rencontrés sur place n’ont pas manqué d’attirer notre attention sur le laisser-aller des autorités municipales qui semblent tout bonnement les abandonner à leur sort. Les plus initiés d’entre eux dénoncent ce qu’ils appellent “la politique de deux poids deux mesures des responsables, qui réservent une enveloppe de plus de 5 milliards à
l’aménagement du chef-lieu communal, au moment où les villages continuent à patauger dans la boue”. C’est dire en fait, que les Ath Hammad, comme d’ailleurs les autres habitants des villages limitrophes, continueront à patauger dans la gadoue au moment où les responsables municipaux cherchent la perfection du chef-lieu qui n’est qu’un village de trop qui n’arrive pas à se débarrasser de son image hideuse.
L. Khaber