Des médecins spécialistes sans logements

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Drôle de situation que celle que vivent quelques spécialistes mutés dernièrement au secteur sanitaire de M’chedallah, et qui n’exercent pas de façon effective pour cause d’absence de logements. La direction du secteur ayant accusé réception de leur mutation, et ce en procédant à leur installation dans leurs postes, ne sait plus quoi faire pour pouvoir les prendre en charge sur place. Celle-ci étant une condition sine qua non, si on se réfère aux conditions arrêtées au préalable par le ministère de tutelle, pour leur mise en fonction. Le premier responsable du secteur que nous avons interrogé à ce propos, ne nous a pas caché son désarroi devant cette situation qu’il dira pénalisante dans la mesure où elle prive le secteur, déjà déficitaire en terme de personnel, des services de ces spécialistes.

Quant à ce problème de logement, l’on apprend que sur les 9 médecins spécialistes mutés dernièrement, quatre seulement ont bénéficié de logements alors que d’autres – officiellement installés mais sans qu’ils exercent réellement- en sont dépourvus. Cependant, le hic est que ledit secteur dispose de cinq logements réservés exclusivement aux spécialistes mais trois seulement sont occupés par ce personnel. Quant aux deux restants, ils ont été attribués par le passé, et dans l’opacité totale des dispositions contenues dans la convention initiale signée entre le secteur sanitaire et l’OPGI, à deux auxiliaires médicaux spécialisés en anesthésie réanimation.

Ainsi, nous avons appris par ailleurs, qu’une procédure de concession entamée au profit de ces auxiliaires a tout bonnement été rejetée par la direction des domaine à cause justement de cette clause réservant l’exclusivité de ces logements aux seules médecins spécialistes. Cela dit, et au moment où le manque en termes de personnel médical ne cesse de se faire sentir au niveau de ce secteur sanitaire, les responsables de wilaya ne doivent pas temporiser au moment où ils doivent prendre des mesures d’urgence à même de régler ce problème. L’attribution des logements à ces spécialistes ne doit souffrir d’aucun retard puisque rien ne semble justifier une telle carence qui fait que des médecins soient disponibles mais sans qu’ils exercent leurs fonctions de façon effective.

L. Khaber

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