Zéro activité politique

Partager

l Kherrata ne donne pas l’air d’être à une semaine du coup d’envoi de la campagne électorale pour les élections législatives. Rien n’indique que les Kherratis, à l’instar d’ailleurs du reste de la population, seront appelés à désigner au suffrage direct leurs représentants à l’Assemblée populaire nationale.

Une fois la contestation qui a fait suite à la publication des listes des candidats, éteinte, la vie politique est revenue au point mort.

En effet, les cafés et autres lieux publics de rencontres se sont substitués aux sièges des partis en devenant le cadre où se discutent et se négocient les démarches partisanes.

Le commun des citoyens est convaincu que les élections sont une simple course individuelle pour un poste ouvrant droit à un salaire important et à d’autres privilèges. Donc, il ne se sent pas concerné par une course qui se fait à son détriment, selon un entendement très partagé. Les partis politiques en lice et indépendamment de leur caractère populiste, se sont tellement rétrécis et cloisonnés qu’ils sont devenus des sortes de clubs privés. Ils n’ont jamais fourni l’effort de s’ouvrir à leur environnement. Le 17 mai prochain, ils risquent fort de payer la facture de leur cécité politique.

Smaïl Chenouf

Partager