Régler impérativement les problèmes en suspens

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Les principaux problèmes auxquels sont confrontés les commerçants et artisans locaux ont été soulevés lors d’un point de presse animé, hier à Boumerdès par le président du nouveau bureau départemental de l’UGCAA, M. Bouhadjar Hamid. L’orateur a d’abord, protesté contre les atermoiements des services concernés concernant le dédommagement des commerçants pour les biens immobiliers fortement endommagés ou détruit lors du séisme du 21 mai 2003. Le nombre des commerçants et artisans sinistrés a atteint 1050 et dont 560 ont des échoppes classées rouge 5. “Quatre ans après le cataclysme, aucun propriétaire n’a bénéficié de l’aide financière promise par l’Etat”, a-t-on déploré.

Parlant au nom de 14 000 commerçants dont plus de 2000 sont adhérents à leur instance, les responsables locaux de l’UGCAA dénoncent dans la foulée, le commerce parallèle. Cette concurrence déloyale, et réclament de la wilaya une bonne gestion des marchés publics.

Construit en 2002, le marché de gros de Kherrouba (près de Boudouaou) n’a pas encore ouvert ses portes, il y a là un manque criant de commodité. Ni électricité, ni eau, ni conduites d’assainissement des eaux usés, ni raccordement au gaz de ville.

Le marché de gros de la ville voisine de Khemis El Khechna rapporte quotidiennement, signale-t-on 30 millions de centimes à la municipalité. Mais l’on déplore le manque d’hygiène dans ce lieu de négoce, qui n’est même pas bitumé, a-t-on signalé.

Le FLN qui a placé localement en tête de liste, M. Djiar pour les prochaines législatives s’est approché de ce bureau pour un éventuel soutien politique. “Nous voterons en faveur de cette liste puisque M. Djiar nous a promis la prise en charge de nos doléances”, a précisé l’orateur.

Salim Haddou

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