Retard dans le développement local

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D’investissements industriels créateurs de richesse à Ighram, il n’y en a point.

La manne fiscale qui pourrait faire ses beaux jours est, par conséquent, inexistante. L’essor économique de la région est, cependant, susceptible d’être amorcé pour peu que les potentialités dont elle dispose soient rationnellement mises à profit. Nonobstant certains facteurs limitatifs liés notamment au relief accidenté, l’agriculture de montagne et l’arboriculture peuvent, une fois réhabilitées et développées, constituer une source appréciable de revenus pour cette commune rurale. Prolongement naturel de la filière agricole, l’apiculture et l’élevage de bétail sont des filons à même de générer de la valeur ajoutée et partant, fouetter le développement local.

Pour suppléer l’indigence de cette commune aux abois, les provisions allouées par l’Etat son le seul palliatif pour parer au plus urgent. Ainsi en 2006, quelques projets d’importance et une pléthore de petites opérations ont été réalisés grâce à ces fonds publics : bitumage de 1 kms de routes, aménagement du chef-lieu (en voie d’achévément), ouvrages de consolidation du sol dans certains villages, chantiers d’AEP, etc.

Pour l’année 207, la commune d’Ighram a bénéficié dans le cadre des PCD d’une enveloppe budgétaire de 4,6 milliards de centimes. L’éclairage public du chef-lieu, la réalisation d’une salle de sport à Ighil Nacer, l’achèvement de la salle de volley-ball à Ighrem centre et l’assainissement des villages Tizi Maâli, Hallil, Ircène et Alma Ougnane sont parmi les projets retenus pour cet exercice.

N. M.

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