Aghiles est encore un grand inconnu du large public. Son éditeur, Allagh Music, avoue même l’avoir édité juste comme ça : “Je l’ai tenté, et je n’attendais rien”. Tout compte fait maintenant que le produit est sur le marché, ce dernier a l’air de se réjouir. ça marche pour Aghiles. “Yefrawes Woliw” (mon cœur a frémi à ta vue) est un tube qui résonnera certainement cet été. Si c’était Allaoua qui aurait fait une chanson pareille, il aurait fait un tabac, et explosé dans les hit-parades. La chanson est très belle, le rythme, les paroles, le sujet. Les mots sont doux, justes, et pas du tout vulgaires. Elle parle d’un amour sain, net, nourri dans l’intimité, la discrétion d’une rencontre spontanée lors d’un heureux événement, une fête.
Lui et elle y étaient tous deux. Et forcement leurs regards se sont croisés. Et paf ! C’est le coup de cœur. Chez lui, comme chez elle. Ils ont bien profité de cette petite récréation amoureuse. Puis plus rien, se contentant chacun de donner une suite radieuse à l’histoire avec l’espoir de se revoir un jour, partager plus qu’un regard discret, et dire tout haut cet amour à tout ce monde qui les entoure… Ce n’est pas facile, ni évident.
Mais Aghiles et Roza sont parvenus à franchir un grand pas.
Le premier a pu faire parvenir son numéro de fil à sa dulcinée… l’histoire est classique, mais la chanson ne l’est pas. Elle vous attire, on ne se lasse pas de l’écouter. ça fait danser, et cela peut constituer une bonne thérapie pour adoucir la chaleur de l’été. Ecoutez-là. Le “remède” est disponible depuis le début de la semaine chez les disquaires. Juste pour vous rassurer : ce n’est pas en suppositoires mais en CD et cassettes.
D. C.