En s’imposant hier face au MCO sur le score de 2 à 0, les Vert et Rouge auront réussi une excellente performance qui leur permet non seulement de reprendre confiance mais aussi ont également repris leur deuxième place au classement général. D’emblée les Béjaouis ont pris d’assaut le camp oranais avec cette action de B. Chaouch dont le tir a été dévié par le keeper Mejaïr (2’). Une dizaine de minutes plus tard, ce sont les poulains de Gomes qui ont failli ouvrir la marque si ce n’était l’intervention énergétique de Bezouir face à Fosto, étrangement seul (15’). Les Béjaouis n’ont jamais laissé la pression à la recherche du premier but libérateur. B. Chaouch et Berguiga ont tour à tour raté deux occasions de buts (20’ et 25’) avant que ce dernier ne sert son camarade Chaouch au niveau du point de penalty qui n’a éprouvé aucune difficulté pour scorer (31’).Cette réalisation a plongé l’assistance dans une joie indescriptible. Juste avant la pause M. Deghiche d’un maître tir des 30 mètres a obligé Mezaîr à sortir le grand jeu pour dévier le cuir en corner.
Au retour des vestiaires, les poulains de Bira qui s’attendaient à une révolte des Oranais, notamment dans le premier quart d’heure, se sont montrés prudents en n’opérant que par des contres. Et c’est sur l’un de ces contre rapides que menaient Lahmer et B. Chaouch que ce dernier a pu bénéficier d’un penalty accordé par le referee Boumaza, après que le défenseur oranais l’eut fauché à l’intérieur de la surface de réparation (67’) Berguiga avait exécuté la sentence avec succès. Après cette deuxième réalisation, se sentant un peu plus à l’abri, les locaux se sont même permis d’offrir du spectacle à leur galerie, et ils ont même pu marquer un troisième but si le poteau et la transversale ne sont pas venus au secours de Mezaïr sur les coups de tête de Mehaïa et celui de Reziouek (88’), il est à signaler aussi que le rentrant Berradja a raté l’opportunité pourtant seul face à l’autre rentrant Saoula, en tirant à côté (90’). Ce succès fera beaucoup de bien aux Béjaouis qui en avaient tant besoin pour se rassurer.
Amine Kaci