l Le dernier championnat national de karaté par équipes qui s’est déroulé à Guelma le 26 avril dernier a été marqué par un fait grave qui ne doit pas être occulté. En effet, et selon le président de la ligue de karaté de Tizi Ouzou, Kamel Hireche, ce qui s’est passé ce jour là est tout simplement contraire aux règles de ce sport olympique.
Notre interlocuteur nous a résumé les faits : Lors de la demi-finale Kumité par équipe de la catégorie minimes qui opposait un athlète de Tizi Ouzou en l’occurrence Mourad Aïs (OTR) à son homologue d’Alger (Bab El Oued), le médecin a décidé d’arrêter ce dernier en raison d’une blessure. Pour M. Hireche, les règlements sont clairs. “Le combat revient de droit à notre athlète et c’est ce qui a été décidé par l’arbitre”.
C’est la suite des évènements qui ont fait sortir notre interlocuteur de ses gonds.
“Vous-vous imaginez à quel point certains responsables de la fédération présents dans la salle ont réussi à transgresser les règlements en décidant tout simplement de revenir sur la première décision et de faire poursuivre le combat quelques minutes plus tard”.
pourtant selon le président de la ligue de karaté, le médecin a bel et bien arrêté le combat. “Mais je ne sais pas par quel subterfuge et après quelques jeux de coulisses, certains responsables ont fait appel à un autre médecin qui a remis en cause le premier diagnostic.
la suite est connue : notre athlète complèmentement démoralisé a perdu finalement son combat”
ajoute M. Hireche qui crie sur tous les toits l’injustice subie au jeune Aïs Mourad de la part de ceux qui sont sensés, selon lui, sauvegarder l’éthique et être garants de la réglementation.
A. C.
