Quatre ans de prison pour vol à la roulotte

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l Profitant de la veillée funéraire de l’un de leur cousin, deux voleurs saccagent et mettent à sac les voitures des autres.

C’est une affaire où les accusés et les victimes sont des cousins et où l’une des victime aurait proposé de prendre en charge les frais d’avocat des accusés que le tribunal criminel près la cour de Béjaïa a eu à examiner hier dans la matinée. Les voleurs sont accusés de vol qualifié avec circonstances aggravantes de la nuit et de l’effraction.

Le représentant du ministère public a requis 12 ans de réclusion criminelle contre chacun des accusés, B. M., 25 ans et B. N., 26 ans après délibérations, les verdicts retenus sont de 4 ans de prison pour B.M. et l’acquittement pour B. N.

Les faits qui ont eu pour cadre le paisible village d’Aït Idris dans la commune de Taskriout remontent à la nuit du 14 avril 2006 lorsque B. M. et B. N., après s’être saoulés, rentrent dans leur village où se tient la veillée funéraire d’un de leurs cousins, victime d’un accident de la circulation.

Il était déjà très tard et les participants à la veillée commencent à quitter les lieux. Il ne reste que les proches et les membres de la famille.

Les garages étaient pleins de chaises vides et les voitures étaient donc en stationnement dehors : une Nissan 4×4, une Mercedès et une Renault Trafic.

A la barre, B. M. déclare que B. N., après s’être enroulé la main d’un pull pour ne pas se blesser a donné des coups sur les vitres latérales des voitures. Une fois les vitres brisées, il prend tout ce qui est à prendre dans la voiture. Au total : deux poste-radio, un ordinateur portable, un téléphone portable, un crie, un retroviseur, une roue de secours.

L’accusé B. M., ajoute, qu’étant sous l’effet de l’alcool et de l’influence néfaste de B. N., il exécutait tout ce que ce dernier lui ordonnait de faire. Il précise qu’après s’être lui aussi protégé le bras à l’aide d’un tricot, il a brisé le carreau de l’une des trois voitures et s’est emparé de tout ce qu’il y avait à l’intérieur.

B. N., quant à lui, nie en bloc les faits qui lui sont reprochés. Il prétend que son cousin l’a impliqué pour rien.

Juste, pour ne pas avoir à supporter tout seul le poids de la honte dans le village.

Les objets volés étant divers et cachés dans différents endroits, B. M, a été arrêté vu que sa carte d’identité a été retrouvée à l’endroit même où a été retrouvée la roue de secours et B. N., parce qu’il récupère avec les gendarmes, les autres objets volés sur simple indication de son cousin. Chose qui serait impossible fait remarquer le procureur général, s’il n’avait pas aidé son cousin pour le recel.

B. Mouhoub

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