l Une vérité et une réalité : nos montagnes, nos villages les plus lointains de la Kabylie regorgent de talents sportif, culturel et autres moyens d’expressions des peuples serviteurs de l’art. C’est d’ailleurs eux qui ont permis à la culture kabyle de se perpétuer, en s’inscrivant dans une logique de continuité, d’une génération à l’autre.
Kamel Rahem est de ces jeunes de la Kabylie, qui ont bravé les moyens rudimentaires, les dures conditions de vie, sur les hauteurs de Tizi Ouzou pour se consacrer à la musique. Chanter pour lui est un moyen d’évasion. Ses chansons sont la pure expression à une jeunesse en plein désarroi, qui ne sait plus quoi faire ? Kamel habite le village Aït Abdelmoumène, dans la daïra des Ouadhias ; son genre musical n’est autre que le chaâbi. “J’aime ce genre, il rime avec ma façon de voir les choses, mon premier album qui sortira bientôt sur le marché, est justement la traduction de ce choix”, souligne Kamel qui vient de déposer son album à l’ONDA. Ce jeune talentueux chanteur, souffre de problème liés à l’édition de l’Album. “Je suis à la recherche d’un éditeur qui prendra en charge mon produit”, lance Kamel Rahem qui regrette que le marché actuel soit inondé par des produits “prêts à porter” du genre non-stop et autres “spécial fête”. Une chose est sûre, Kamel Rahem est promis, vu la qualité de son œuvre, à un bel avenir… qui sait ?
A. Z.