Autrement dit, comment expliquer sa continuité à adresser des factures à des abonnés qui n’ont pas eu l’écoute depuis 4 ans, suite au vol du câble du réseau principal reliant le central téléphonique de la ville de Seddouk aux villages Tibouamouchine, Seddouk Ouadda et Ighil Ndjiber, un certain juillet 2001. Plusieurs abonnés ne décolèrent pas devant l’attitude de cet organisme. “Au lieu que celui-ci s’attele à parer au plus pressé en réparant le réseau ne serait ce que rendre justice à une clientèle privée de l’usage du téléphone fixe et des services attenants tels que le fax et l’Internet, prémices les plus précieuses de la vie moderne depuis des années, sans compter le bureau de poste de la localité qui serait doté lui aussi d’une visionneuse si l’on se réfère au nombre d’usagers proportionnellement au nombre d’habitants qui avoisine les 4000, il n’a pas trouvé mieux que de les narguer avec des factures leur demandant le payement d’un abonnement sur des prestations qu’ils n’ont jamais consommées”, pensent-ils. Mais ce qui parait bizarre et insolite, c’est l’insouciance de cet organisme auquel quatre longues années n’ont pas pu le frétiller pour constater que le téléphone est coupé pour 10 abonnés répartis sur trois villages. Certains ont pu régler le problème à leur manière en mettant encore une fois de plus la main à la poche pour s’offrir le nouveau système de la téléphonie fixe par onde (WLL) qui est présenté par cet organisme comme une aubaine pour le monde rural. Ceux qui l’ont acquis ont vite constaté que c’est une arnaque, non seulement la qualité des communications laisse parfois à désirer mais aussi le fax et l’Internet qui ont aguiché certains font défaut. D’ailleurs, un technicien exerçant au service technique, consulté à l’effet de savoir pourquoi ont-ils mis tout ce temps pour libérer le haut débit indispensable pour l’utilisation de l’Internet, a affirmé : “Cette option ne verra pas le jour tant que les Chinois concepteurs ou du moins fournisseurs de ces appareils ne sont pas venus mettre au point cette option.”
L. Beddar
