Améliorer la route, l’éclairage et la distribution de l’eau potable

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Loin du regard, loin de la critique”, se désole un citoyen du hameau du “vieux Aomar, signifiant en termes plus clairs, que l’élu n’intervient que là où ses erreurs risquent d’attirer l’attention de ses supérieurs.

Situé à environ 1,5 km du siège de l’APC, en prenant par la route de Tizi Larbaâ, le “vieux Aomar” regroupe 600 maisons “scotchées” les unes aux autres, une grande partie bâtie en pisé et couverte de tuiles les autres de conception urbanistique récente. S’il s’agissait uniquement d’espace réduit, les villageois ne réagiraient pas mais que des besoins élémentaires tel que l’eau et le gaz viennent à manquer, ceci démontre à notre sens du peu d’égards qu’on leur témoigne.

Aucun projet répondant aux avantages sociaux n’est inscrit pour l’heure pour cette cité, qui ne souffre pas tant du gaz, que de l’indisponibilité de l’eau. Laquelle, il faut le signaler, n’est servie qu’à partir d’un point qu’assiège à toute heure la population qui, fréquemment, organise des descentes pacifiques sur “Basse One” munie d’une longue liste de problèmes non résolus, où on retrouve la route non bitumée et peu fréquentée qui contraint les véhicules à stationner loin de la cité où l’on déplore aussi, l’inutilité des poteaux électriques éclairant mal ou pas du tout le village, lumière dont ont besoin les enfants quittant très tôt ou revenant tard à la maison, lors des nuits noires d’hiver. Ces enfants sont heureusement scolarisés dans les deux écoles primaires du village, avantage dont ne bénéficient pas les collégiens et les lycéens qui, eux sont forcés de marcher jusqu’au CEM ou le lycée d’Aomar-centre.

Mais que serait devenu “le Vieux Aomar” si on n’avait pas planifié “la ville d’en bas” qui au moins l’allège du poids de toutes ses inquiétudes !

A. Cherif

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