Patrouille à l’Ouest

Partager

Il fallait quelque part s’y attendre pour plusieurs motifs, aussi bas les uns que les autres. Parce que le club local qui entrevoit sa rétrogradation en Superdivision n’avait pas les capacités requises pour empocher les points de la victoire par la force de son talent, consignes ont du être données pour mater l’adversaire par la force de l’agression. Ne se contentant pas de jouer au rugby, l’équipe des Zianides, pourtant réputée pour son fair- play, ne pouvait rater l’occasion de s’offrir les services du référé du jour pour s’assurer un maximum de chance de gagner la partie. Le but inscrit à la 31e minute par l’attaquant tlemcenien, même s’il est teinté d’irrégularité, n’a pas fait l’effet escompté sur les Canaris, lesquels ont redoublé de détermination en permettant à leur buteur Cheikh Omar Dabo d’égaliser moins de dix minutes plus tard sur une passe décisive de Hemlaoui. La partie gagne en intensité et devant un arbitrage qui commençait à faire des siennes, les poulains du coach Azzedine Aït Djoudi ont maintenu la cadence tout en évitant de répondre aux provocations qui émanaient aussi bien du référé que des joueurs locaux. La première partie se termine sur le score de parité. De retour de la pause-citron, la nervosité des camarades de Boudjakji, en raison du score loin d’être en leur faveur, versent carrément dans l’agression physique sous les yeux d’un arbitre dont l’impartialité a engendré le courroux des visiteurs et une partie du public loin d’être chauvin. Malgré cela, les Canaris redoublèrent de vivacité et réussissent à marquer un but de toute beauté grâce à un Dabo en pleine forme et surtout très inspiré. Cette réalisation a donné le coup d’envoi à un comportement antisportif des Tlemceniens à telle enseigne que Hemani fut prié de rejoindre les vestiaires laissant ses coéquipiers subir la suite du match dans une atmosphère électrique. Ne pouvant garantir un succès avec l’art et la manière, les coéquipiers de Gaouaoui, ont du accepter le cadeau offert par l’arbitre en leur accordant un penalty des plus invraisemblables que Boudjakdji a réussi à mettre dans les filets de Chaouchi. Un nul qui arrange les affaires des locaux qui se sont accaparé un point salvateur alors que la JSK qui mérite la victoire avait le souci de panser ses blessés Un match à mettre sur le compte de l’absurdité des référés qui croient que le sifflet leur donne le droit du privilège.

Ferhat Z.

Partager