Accompagné de son éditeur, Belaïd Djermane, responsable des éditions “Izem Pro”, Rabah Asma a présenté son nouvel album intitulé “Aïch la vie”. En outre, cette cassette est composée de huit chansons, à savoir : “Nemykhtar” (on s’est choisis), “França d’aghuru” (La tentation de la France, une tromperie, “Ved Atwalid” (debout…), “Tehkuyid” (Tu me racontais), “Alarmi d idiyitfuted (maintenant que je t’ai perdue), “Uliw Arghurem” (Mon cœur est avec toi), “Lekhyalim” (ton image) et “Aïch la vie”, (croque la vie). D’autre part, interrogé sur les raisons qui l’ont poussé à intituler son album “Aïch la vie”, le conférencier dira : “Cette expression résume, en deux mots, la génération portable, le nouveau regard, des Algériens. Cela dit, qu’il y a encore de l’espoir dans notre pays. En somme, à travers cette chanson, j’ai essayé de passer en revue la tendance de l’heure, un mode de vie dans la rue, chez les jeunes. Je chante donc, la belle vie de certaines catégories, de la moins réjouissante vie d’autres, notamment de ces jeunes pris dans le bourbier du chômage et le sentiment matérialiste sévissant”. S’agissant des sources d’inspiration, l’orateur a bien souligné que son genre musical est en quelque sorte un mélange de plusieurs styles pour en faire un tout en écoutant beaucoup de musique. Par ailleurs, sur la question portant sur d’éventuelles sorties publiques prochaines, Rabah Asma, a annoncé une tournée nationale, dont le coup de starter est prévu pour le jeudi prochain à Béjaïa, comme il a également promis d’animer le second gala de cette tournée à Tizi Ouzou les 1er et 2 juin prochains.De son côté, Belaïd Djermane, responsable des éditions “Izem Pro”, après avoir exprimé sa satisfaction du résultat affiché jusque-là par le produit de Rabah Asma, a parlé du phénomène du piratage pour répondre à une question d’un journaliste. “L’histoire du piratage ne cesse de prendre de l’ampleur en Algérie. C’est aux services de sécurité de contourner ce commerce informel. Ce n’est pas le travail de l’ONDA”, a-t-il dit.Par ailleurs, pour sa part, M. Ould Ali El Hadi, directeur de la maison de la culture de Tizi Ouzou qui s’est chargé de présenter l’artiste et son œuvre, a brossé brièvement l’itinéraire de Rabah Asma tout en mettant l’accent sur le dernier album de l’enfant de Rédjaouna.Aussi, il n’est pas vain de noter la présence, hier dans la salle, de l’illustre chantre kabyle Lounès Aït Menguellet et d’autres artistes très connus à l’image de Hacène Ahrès. Enfin, natif de Redjaouna, sur les hauteurs de la capitale du Djurdjura, Rabah Asma a mis ses premier jalons dans l’activité à l’âge de 10 ans, chez les scouts. Il commença, ainsi, par apprendre à manier la guitare tout en interprétant les célèbres chansons des grands artistes comme Slimane Azem. Durant les années 1980 et après les galas et fêtes, il a réussi à se frayer un chemin vers la notoriété grâce surtout à ses mélodies et son style qui “fait danser”.
A. Hafid
