Faire d’Azazga un pôle d’attraction de la discipline

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La Dépêche De Kabylie : Un commentaire sur votre défaite contre Toudja ?ll Ahcene Mimoud : La rencontre a été des plus équitables, et malgré leur victoire méritée, car leurs joueuses étaient mieux organisées, plus compétitives. Les nôtres n’ont pas démérité au regard des scores, la différence n’a été en fait, que de quelques points, aussi je dirais que ces deux équipes se valent et méritent toutes les deux de jouer au plus haut niveau.

Parlez-nous de votre parcours ?ll Il a été des plus honorables. Vous avez constaté que bien avant les tournois d’Azazga et celui de Bgayet, les deux équipes se talonnaient et se partageaient le fauteuil. Même le titre ne s’est joué qu’à un seul point. C’est dommage, on aurait pu aller tous les deux.

Des remords ?ll Nous n’avons pas de remords, c’est la loi du sport où il y a un gagnant et un perdant.

Qu’est-ce qui vous a manqué ?ll Ce qui nous a toujours manqué, c’est le fait de ne pouvoir disposer contamment du groupe, dont la plupart sont des étudiantes, donc j’ai dû faire appel à une jeune équipe dont la majorité est encore cadette.

Est-ce que votre club a les moyens de sa politique ?ll Actuellement, non, et même si nous essayons d’allier les deux avec courage et perseverance, cela reste un objectif difficile qui exige une autre vision et des moyens plus appropriés. Nous disposons d’une petite salle, non homologuée, d’un budget dérisoire, de peu de spensors, pour une discipline qui souffre de toutes parts.

Quel est l’avenir du volley ball à Azazga ?ll Le travail effectué durant ces dix dernières années commence à donner ses fruits. Nous disposons d’un peu plus de 140 athlètes qui s’expriment merveilleusement en dominant le championnat de wilaya, et nous œuvrons pour améliorer ce niveau et ces performances et pourquoi pas, en faire comme à Bgayet, un véritable pôle de développement.

Mohand Oulhadj

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