400 milliards pour l’AEP

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Un grand projet d’adduction d’eau potable est inscrit au profit de la commune de Kherrata, ont annoncé les responsables de l’APC.

«C’est un projet inédit par son envergure et exceptionnel par l’autorisation de programme qui lui est affectée», a informé un élu à l’APC. «L’enveloppe budgétaire allouée est de 40 milliards de centimes.

Elle émane des programmes sectoriels de développement et couvrira l’étude et la réalisation de ce projet, dont le management est confié à la direction des ressources en eau», a-t-il ajouté. Le projet porte sur le transfert de l’eau à partir du barrage Ighil Emda, où il est projeté la construction d’une station d’épuration pour débarrasser le liquide de sa charge d’impuretés qui s’est accumulée dans le lac par suite du déversement de divers rejets polluants.

Outre la réalisation de chaînes d’adduction, il est retenu au programme la construction de 13 châteaux d’eau sur différents emplacements, de nature à obtenir un maillage optimal et une desserte équitable pour toutes les localités de la circonscription.

La concrétisation de ce projet, escompte-t-on, promet de régler pour de vrai et pour de bon la pénurie d’eau et les ruptures cycliques d’approvisionnement, qui affectent les villages. «Notre objectif est de rendre l’eau potable disponible en continu et en toute saison et pour toutes nos localités, y compris les plus reculées et recluses.

Cet objectif est largement dans nos cordes, étant donné la consistances des crédits dégagés et la nature des infrastructures prévues», explique le responsable de l’APC. Soumis à une diète hydrique sévère, alternant pénurie et rationnement drastique, les abonnés du réseau public se disent alléchés par le projet annoncé.

«Ce projet en préparation sonnera indubitablement le glas de décennies de galère. Vivement sa concrétisation», jubile un père de famille du village Merouaha. «La nouvelle de ce projet nous verse du baume au cœur. C’est presque un rêve éveillé de penser que la pénurie d’eau ne sera plus qu’une mauvais souvenir», exulte un autre habitant de la localité de Djermouna.

N Maouche.

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