La plus grande partie de la ville d’Ahnif (40 km à l’est de Bouira) se situe sur le côté sud de la RN 05. Les arrêts de bus “eux” se trouvent sur le côté nord de la même route et de ce fait, pour n’importe quel déplacement, les riverains se trouvent dans l’obligation de s’aventurer dans une double traversée à l’aller et au retour sans être jamais sûrs de sortir indemnes de cette… aventure (traversée), risquée entre une triple file de véhicules de tous types et tonnages confondus, empruntant ce tronçon en ligne droite à grande vitesse. Combien de citoyens ont payé de leur vie ce laisser-aller et pourtant, il suffirait d’une simple passerelle pour préserver toutes ces vies humaines et éviter bien de malheurs.
Il ne se passe pas une semaine sans qu’un accident de la circulation ne soit signalé sur ce tronçon d’environ deux kilomètres. Cette route est la plus meurtrière à l’échelle nationale, la RN 5, laquelle traverse ladite agglomération où se situe le plus important carrefour de la wilaya de Bouira, un point où vient se greffer la RN 26, en direction de Béjaïa sur la RN 5 vers Constantine. Ce carrefour comptant plusieurs bretelles est un véritable piège, particulièrement pour les milliers d’écoliers et les personnes âgées. Un mur ou une clôture solide de protection est une urgence absolue en attendant que l’on envisage la réalisation d’un trottoir pour piétons, ne serait-ce que pour le côté sud, là où se concentrent 90% des habitations lesquelles se chiffrent par centaines.
Omar Soualah