A 9 h, ce mercredi, les commerçants d’Acif El Hammam commençaient déjà à affluer vers le siège de l’APC. Ayant accroché leurs banderoles et collé leur déclaration, ils ont entamé les discussions sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour faire aboutir leurs revendications. “Si nos doléances tardent à être prise en charge, nous serons dans l’obligation d’user d’autres moyens : La fermeture des sièges de l’APC et de la daïra” nous déclare en colère un des manifestants. Les propos qui reviennent dans la discussion, c’est que l’APC n’a pas honoré ses engagements. Acif El Hammam, pôle touristiques et économique de la daïra d’Adekar est, selon, les organisateurs du sit-in, délaissé par les autorités. Rien ne va plus dans ce coin très fréquenté, surtout, pour sa station thermale. Les six revendications inscrites dans la déclaration ne semblent pas être seules à l’origine de la colère de ces commerçants. Rareté de l’eau potable, insuffisance de l’éclairage public, nécessité de l’aménagement de toilettes publiques pour la station thermale et pourquoi pas pour le village entier, l’enlèvement et le transport des ordures ménagères, élargissement du pont séparant le village en deux, réalisation d’un centre de santé, création d’une antenne administrative… Autant de revendications non prises en charge ce qui a poussé ces commerçants à crier leur colère.
La réunion qui a eu lieu à 10 h entre les organisateurs et le P/APC a permis un échange fructueux entre les deux parties. Le P/APC pour sa part, après avoir entendu l’exposé des doléances, a déclaré aux présents que tous les problèmes posés bel et bien pris en charge et leur résolution ne serait qu’une question de temps : “Une enveloppe de 3 milliards est dégagée pour la modernisation du pont, 11 lampadaires sont destinées à votre région avec le remplacement des lampes grillées, l’acheminement de l’eau potable est en cours de réalisation, le problème des toilettes publiques toujours en justice reste pendant mais une solution provisoire sera trouvée…”, le P/APC insiste sur la disponibilité de l’APC à prendre sérieusement en charge les problèmes de la population. Son intervention n’a pourtant pas convaincu les présents qui répétaient à tour de rôle que ses doléances existaient depuis déjà une année et qu’ils ne voient rien venir. “Nous sommes une administration qui travaille avec des lois, je n’ai pas la bague de Salomon pour régler en un clin d’œil vos problèmes mais sachez que moi et mon équipe faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour améliorer le quotidien du citoyen”, affirme-t-il. Les prochains jours nous renseigneront sur le cours que est prendra ce mouvement et si les revendications présentées seront réglées d’ici là.
Boualem B.