Des communes pauvres relevant administrativement de la daïra de M’chedallah, d’Ath Mansour, sittuée à 46 km à l’est du chef-lieu de la wilaya de Bouira. En dépit du développement peu reluisant, la population qui s’y est établie depuis des lustres, continue à faire les frais d’un mauvais sort… Si sort il y a pour une localité dépourvue du minimum de conditions pouvant lui permettre de prendre en main sa destinée et celle de ses habitants. A l’instar des autres communes de la région, la municipalité des Ath Mansour perchée sur les collines faisant face au majestueux mont du Djurdjura, souffre inéluctablement du manque sinon de l’absence quasi-totale d’assiettes foncières pouvant recevoir différents projets communautaires et de développement local.
Ces insuffisances font payer un lourd tribut à la population ainsi qu’aux responsables municipaux qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Cela notamment en ce qui concerne la réalisation des logements ruraux soient-ils et/ou sociaux pouvant atténuer la crise du logement qui ne cesse de se faire sentir.
La réalisation des différentes autres infrastructures dont celles éducatives en est que la partie cachée de l’Iceberg, puisque l’on y trébuche sempiternellement.
Les responsables municipaux quant à eux, ne cachent pas leur inquiétude quant à leur utilité en qualité d’élus du peuple, puisque étant désarmés devant une telle situation qui semble ne leur laisser aucune marge de manœuvre.
C’est une situation inqualifiable, pour le moins qu’elle ressemble étrangement à celle de Sisyphe qui retombe à chaque fois qu’il tente son ascension.
Dans l’état actuel, les choses ne semblent pas évoluer, d’autant qu’elles n’augurent point d’issues salutaires pour la commune. Le nouveau siège de l’APC qui n’a pu, encore, ouvrir ses portes en est un exemple édifiant, la signalisant ainsi d’une des communes les plus déshéritées. Pourtant, géographiquement parlant, sa situation lui donne le privilège de faire partie des régions concernées par le fameux programme de développement des Hauts-plateaux, mais vu que la raison humaine en veut autrement, les pauvres citoyens d’Ath Mansour n’auront qu’à prendre leur mal en patience et attendre encore pour un temps.
Ramdane Ider