Abattus et complètement désemparés tout comme leurs supporteurs chez qui la déception était sans limite, les dirigeants tazmaltais ont certainement compris que leur équipe a raté bêtement le match comptant pour l’avant dernière journée qu’il fallait a tout prix gagner contre l’IR. Bechloul. Ils menèrent au score avec un écart de deux buts à 20 minutes de la fin de la rencontre, et soudainement, ils ont flanché laissant tout le loisir aux camarades de Malaoui de remettre les pendules à l’heure.
Ce nul n’arrangeait guère les protégés de Hanouti qui ont hypothéqué sérieusement leurs chances de se maintenir dans ce groupe pendant que le RC Seddouk a réalisé une victoire en revenant de Timezrit. Ce succès a sauvé les Seddoukois et a condamné au purgatoire les Tazmaltais. Lors de la dernière journée, les Tazmalaits ont gagné contre le CRBST, une victoire qui ne leur a servi à rien puisque le RCS a gagné aussi contre l’IRB.
C’est ainsi que le SRB Tazmalt, auteur d’un parcours des plus médiocres cette saison en accumulant des défaites aussi bien à l’extérieur qu’à domicile, a terminé en lanterne rouge. Si pour les dirigeants, la situation catastrophique qu’à vécu leur club s’explique essentiellement par le manque de moyens financiers qui entravent le bon fonctionnement de l’équipe, les observateurs proches du club, eux pensent que le mal vient en grande partie du comité qui s’est montré incapable de résoudre les problèmes qui rongent leur club. Après le départ de Boukrine à la fin de la 1er manche, Hanouti venu en sauveur lui succéda. A son investiture, il a lancé un véritable cri d’alarme en déclarant que les moyens restent insuffisants pour quitter la zone dangereuse où l’équipe moisit depuis le début du championnat. “On aura du pain sur la planche pour sauver la situation, il faudrait que tout le monde participe au sauvetage de l’équipe”, dira-t-il. Le redressement de l’équipe n’a finalement rien donné puisque le premier match de la seconde manche contre le CRBA a été déprogrammé par la ligue pour non payement des droits. Le club tazmaltais se trouve déjà asphyxié financièrement et au demeurant sa situation était préoccupante.
Un grand club comme le SRBT, qui a enfanté des joueurs de talent ne doit pas mourir de cette façon et il appartient aux Tazmaltais de le remettre sur selle afin qu’il retrouve la place qui lui sied.
L. Beddar
