Site icon La Dépêche de Kabylie

Formation au profit des enseignants de l’Ecole nationale des greffiers

Après les deux précédents séminaires du mois de mars passé qui s’inscrivent dans le cadre de la convention de jumelage conclue entre l’Ecole nationale des greffiers et son homologue française, le ministère de la Justice organisera, à cet effet, du 2 au 4 juin prochain, deux sessions de formation au profit des enseignants de l’Ecole nationale des greffiers.

Ces derniers seront encadrés par des enseignants venant de l’Ecole française de greffe. A signaler que, ces deux séminaires se fixent pour objectifs « l’amélioration des potentialités des formateurs algériens dans le domaine des techniques d’enseignement et l’enrichissement de leurs connaissances à même de les élever aux standards internationaux », a indiqué, hier, le ministère de la Justice dans un communiqué.

Ces sessions de formation visent également  » l’optimisation de la performance pédagogique  » de manière à garantir une meilleure prise en charge en matière de formation des greffiers. Ainsi que de leur permettre d’exercer leur fonction (…) avec l’habileté que requiert la nature de leur travail et la qualité attendue par le justiciable. Pour plus d’informations, la première session qui débutera le 2 juin prochain concernera 25 enseignants magistrats, tandis que la deuxième, prévue à partir du 4 juin bénéficiera à 25 enseignants greffiers, ajoute la même source. Ainsi, les enseignants de l’Ecole nationale des greffiers auront bénéficié de quatre sessions de formations qui s’inscrivent dans l’accord sur la formation et le jumelage de juridictions, entre les deux pays, selon le même communiqué. Pour rappel, le ministre français de la Justice, Dominique Perben, a clairement exprimé, lors de sa visite en Algérie au mois de mars passé, que « la capitale française, Paris, est décidée à soutenir la révolution algérienne, que constitue le dossier portant reforme de la justice ».

Il s’agit de prendre acte de manière constructive de l’ensemble des réformes lancées en matière de justice en Algérie et d’être tout à fait en partenariat avec l’institution judiciaire algérienne pour accompagner ce mouvement de réformes, avec en particulier, la formation des magistrats, des greffiers et des cadres de l’administration pénitentiaire, selon les explications de Perben qui a souligné, pour mémoire, la volonté de partenariat de la France avec l’institution judiciaire algérienne, actuellement sur la voie des réformes. Ce qui a permis à M Belaïz, ministre de la Justice de relever de son côté « l’aide précieuse » française dans « la formation dans tous ses aspects. » Il faut rappeler que l’Algérie s’est engagée depuis quelques années dans une vaste et profonde réforme de la Justice ayant pour but d’assurer une plus grande efficacité de ce secteur, notamment, par la valorisation des ressources humaines, la modernisation du secteur, la réforme pénitentiaire et une mise à jour importante de la législation.

Nabila Belbachir

Quitter la version mobile