A peine le projet de captage des eaux provenant de la source de Tala Rana, au nord du chef-lieu de la commune de Saharidj, est lancé que les citoyens du village d’Ath Outhmim sont montés au créneau pour s’opposer à cette réalisation pour laquelle ils ne sont pas bénéficiaires.
En effet, et comme il a été déjà rapporté dans nos précédentes éditions, l’association dudit village ayant signifié son opposition par la voix de son président, est passée à une nouvelle étape, cette fois-ci revendicative. Ainsi, une correspondance datée du 23/05/2007, avait été adressée au chef de la daïra de M’chedallah, dont une copie a été remise au président de l’APC de Saharidj.
Les rédacteurs dudit document ne sont pas allés par le dos de la cuillère pour réitérer leur position pour la simple raison que la réalisation de ce projet occasionnera, selon les termes de la missive, “une gène considérable”.
Arguant du fait que “la majeure partie de nos parcelles, soit 60 % seront touchées par le projet en question et chamboulera complètement notre projet de regroupement initialement prévu”. Cependant, les contestataires avertissent que “ce recours ne doit en aucun cas être interprété comme opposition à tout aménagement d’utilité publique” avant d’ajouter que leur démarche va dans le sens de revendiquer la réalisation d’un château d’eau au profit de leur village.
Sur ce, les rédacteurs du document ne manquent pas d’interpeller les services concernés afin de “prendre acte de la présente opposition, les priant de se conformer scrupuleusement aux doléances exigées et inscrites ci-dessus, faute de quoi nous nous réservons le droit de stopper, de notre plein droit, les travaux en cours, jusqu’à assainissement de la situation”. Rappelons enfin que ledit projet est destiné à renforcer le canal d’alimentation en eau potable du chef-lieu communal, et que la conduite passe à travers le village d’Ath Ali Outhmim ; cela même qui les pousse à revendiquer une prise en charge de leur village dans le cadre de ce projet. Ce dernier village étant bénéficiaire d’un projet de réalisation d’un regroupement, doit être doté de toutes les commodités enfin d’encourager ces villageois à revenir réoccuper leurs terres abandonnées depuis des lustres.
R. F.