l Pour rejoindre leurs demeures, les habitants de Souadek sont contraints de passer par trois pénibles correspondances.
La première à partir d’Aomar Gare jusqu’au sommet de Tizi Larbaâ, où ils font une halte pour attendre le fourgon bus de Frikat qui les déposera à l’embranchement qui descend sur Souadek, d’où généralement ils marchent à pied jusqu’au village.
Le parcours d’environ 8 km se répète chaque jour que Dieu fait, qu’il pleuve, qu’il vente, ou par canicule, cette corvée a pris une dimension “constante” de laquelle ne peuvent pas se dissocier les villageois.
On raconte que si on n’avait pas déplacé les malades à travers les buissons jusqu’à Kallous, dans le but d’atteindre Bouira, ces derniers auraient peut-être dans certains cas, perdu la vie. Alors que 3 km seulement séparent Souadek de Kallous et de la RN 5 !
D’autres cas urgents pourraient se produire, et le mieux serait de réfléchir à un accès Kallous-Souadek.
A. Chérif
