l Le quartier situé au nord de Béni Mansour, construit depuis une vingtaine d’années, ne possède pas encore la commodité de l’assainissement. Pourtant, on y trouve pas moins de 30 habitations sont achevées, dont une vingtaine entamées et une trentaine de terrains nus récemment achetés à un particulier. Apparemment, la conduite principale qui pourrait longer une piste carrosable peut déboucher sur le réseau qui a antérieurement permis l’évacuation des eaux usées des logements sociaux et autres riverains, situés sur la périphérie. Pour les terrains nus essentiellement acquis entre 2005 et 2006, cela ne semble pas évident, sachant que l’administration a demandé au propriétaire du foncier d’établir un permis de lotissement afin d’éviter que soit réédité le scénario de la construction anarchique, un problème qui s’est posé sensiblement durant les années 70 et 80.
Mais pour une partie du quartier, le raccordement est chose possible. Pour d’autres habitations situées plus bas et dont certaines ne possèdent même pas des actes notaires établis en bonne et due forme, la situation toute autre. Car le réseau initial doit être prolongé de manière à pouvoir recevoir des conduites générales nécessaires à raccorder d’autres lotissements en amont. Enfin, dans le quartier qui vient immédiatement après la voie ferrée, quelques ménages attendent leur tour pour être raccordés.
Z. F.
